José Palmot, chanteur

Le rythme chaud des forêts équatoriales

 

José Palmot, un nom qui mériterait d’être plus souvent à l’affiche, la qualité des paroles, de la musique et de l’interprétation dépasse largement la banalité des produits aseptisés appelés chansons dont radios et télévisions se gavent à grand renfort de hit-parade et de top 50. Quand, pour la première fois, on entend José palmot, ce qui marque le plus c’est la chaleur de sa voix. Une voix ronde, douce et grave qui coule dans les oreilles comme un punch créole, bien frais dans le gosier. Une voix empreinte du chaud soleil équatorial de la Guyane française, son pays d’origine.

José Palmot était, jeudi après-midi, l’invité de RSL, la radio mamertine. Excellente initiative de l’animatrice Fauvette, qui a permis aux « Saosnoisiens » de découvris ce talent caché. Grand voyageur, José né en Guyane fait ses étude à Cayenne puis se spécifie en agriculture à Fort de France à la Martinique. Une étape décisive dans la vie du chanteur, il y découvre le rythme de la musique antillaise. « Je crois que mon goût pour la chanson vient de là-bas, mais aussi grâce à ma mère qui chantait des vieilles chansons françaises en travaillant ».

En 1967, José Palmot débarque à Orly. Après de brèves étapes à Rambouillet et dans le Calvados, puis s’installe à Sablé en 1968 pour divers stages, il s’y fait beaucoup d’amis et commence ses tournées dans les MJC de la région. En 1969, José part à la découverte des Pays de l’Est (Pologne, Tchécoslovaquie ...) Quelques temps plus tard, appélé sous les drapeaux, José Palmot satisfait sa soif de voyage : et c’est à Nouméa en Nouvelle Calédonie qu’il effectue ses obligations militaires.

De retour en métropole en 1970, José reste quelques temps à Paris et chante dans des cabarets, puis retourne en province. En 1974, non content de ces nombreuses années de vagabondage, il repart aux Antilles puis en Guyane, se produit plusieurs fois à la télévision. De ce long périple à travers le monde, José Palmot s’est forgé une philosophie : vivre libre et partager. « J’ai besoin des autres quand je chante, de pouvoir partager ma joie, de donner mes chansons et de recevoir cette chaleur humaine que dégage le public. »

Compositeur de beaucoup de ses chansons, José travaille pour les paroles avec un vieil ami, Jacques Caçao, chanteur lui aussi. Chansons douces, avec cet éloge de la paresse : « Dans mon hamac je ne peux plus bouger » ou chansons à texte « Là-bas, sur l’océan, je ne vois plus mon île, balayée par un missile... » ou encore reprise de tubes comme « Maladie d’amour », le répertoire de José Palmot, bien que toujours empreint de rythme des îles, est très éclectique. « Comment voulez-vous que je sois satisfait de mes productions, bien sûr, j’ai fait des progrès, mais il y a toujours mieux à faire ». C’est ainsi qu’après avoir travaillé seul, José Palmot met sur pieds, de puis la fin de l’année passée, un groupe, une dizaine de musiciens dont trois choristes. « Avec ce groupe, tout en améliorant toujours la musicalité, nous allons pouvoir approfondir le côté visuel du spectacle. » Des projets, le chanteur n’en manque pas. Et si le « showbiz » n’avait ses faces cachées, pas de problème, la qualité y est.

 

                                            Le Ouest France

José Palmot au C.E. Renault

Le miel des Antilles

José Palmot a de la chance, il chante bien, c’est à dire mieux que juste. Et cette chance il l’a fait partager samedi soir au public venu au complexe du comité d’entreprise Renault pour assister à son concert dessert. Ce spectacle clôturait une semaine consacrée aux Antilles.

Accompagné des quatre musiciens et des deux choristes du groupe Ravenala, il a de sa voix douce et ensoleillée, à l’image de sa Guyane natale, littéralement transporté ses « invités » dans les pays d’outre-mer. Le temps avait suspendu son vol. Seule sa musique classique et chaude servait de repère spacio-temporel. Bercé par la tendresse de ses chansons, on se laissait facilement prendre au piège de ce séducteur pour qui le chanteur Henri Salvador doit compter parmi ses références.

Mais José palmot ne chante pas que pour nous mettre du baume sur le coeur. Il est aussi un homme de couleur habitué au regard de l’autre, il peut crier sa douleur. Une minute plus tard l’espoir reprend le dessus. José Palmot est un homme heureux de vivre et cela s’entend. En venant écouter José Palmot on boit du miel. C’est doux et excellent pour la santé.

 

                                          Isabelle Armange - Le Maine Libre

José Palmot et Cyril Froger au P.C.C.

 

« Ravis » ... Cyril Froger et José Palmot le sont de la soirée qu’ils ont donnée, voilà quelques jours au palais des congrès. Jolie soirée que celle là qui a permis d’apprécier les talents de deux artistes ancrés en Sarthe. En première partie, Cyril Froger, auteur-compositeur interprète. Des textes à message ou à rêver, aussi variés que ses références musicales, soutenus par une musique dont la douceur et la mélodie cèdent parfois , comme dans « Faits divers », la place à plus de violence.

Vedette du spectacle, José palmot, Guyanais d’origine, a été bissé trissé par la salle. Un accompagnement professionnel, des textes tournés vers ces Antilles qui lui sont chères ... « Ton chapelet d’îles où se mêle aux senteurs océanes un parfum de vanille et de poisson séché ».

José Palmot chante le folklore antillais, mais aussi les réalités de la vie d’outre-mer ou de la vie des Antillais de France. « Ban moin on ti bo » repris en choeur par le public ... De quoi emballer la salle et le chanteur bien décidé à revenir au P.C.C. Dès l’an prochain, avec entre temps d’autre spectacles.

 

                             Le Maine Libre

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La presse pèle-mêle

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